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1889. Envoyée dans un village de la campagne française, l’institutrice Louise Violet ( Alexandra Lamy) doit y imposer l’école de la République (gratuite, obligatoire et laïque).
La vie est rude dans ce pays d’Auvergne dont des préoccupations toutes paysannes menacent la mission qui ne la rend populaire ni auprès des enfants ni auprès des parents.
Éric Besnard réalise après Délicieux un film autour d’un autre duo et son acteur fétiche en la personne de Grégory Gadebois, le Maire, et un portrait de femme repentie, institutrice et serviteuse de la république.
Si l’intention du film est noble, à savoir le témoignage de la difficulté pour les instituteurs à la fin du XIXe siècle à faire vivre l’instruction obligatoire pour tous les enfants, la mise en scène assez emphatique enferme les acteurs dans un jeu caricatural qui aurait mérité un peu plus de corps.
La photographie est belle comme la musique qui l’accompagne.
La cinquième saison
Le nouveau roman d'Érik Orsenna.
Le 15eme festival des Zarmoniques se tient en ce 10 et 11 novembre en l’église de Milly la Forêt
Il est ouvert aux chorales de la région de tous niveaux.
Ainsi en ce 10 novembre l’Eglise de Milly accueillait quatre ensembles vocaux avec notamment celui du conservatoire de Milly la forêt doté d’un ensemble à cordes.
Un festival où chacun s’exprime vocalement, découvre, se croise et se rencontre.
L’église était pleine et il faut dire que la maîtrise dirigée par Adrien Stadler a contribué en grande partie à ce succès.
Et tant mieux !
Car le Chœur Allegrio dirigé par Benjamin Woh a donné une magnifique prestation avec des extraits de C.W Gluck tirés des opéras Alceste et Iphigenie en Tauride…
Une belle découverte, vraiment!!
Souhaitons longue vie à ce festival qui n’est pas certain de donner une 16 eme édition , la culture étant ces derniers temps sacrifiée par des coupes budgétaires malheureusement indifférentes aux bienfaits de l’art en général.
SC
Monsieur-Aznavour en haut de l’affiche!
Le film de Mehdi Idir et Grand Corps malade, fait recette.
Il faut dire que le biopic de Charles Aznavour a de l’allure, pour nous faire oublier une paire d’heure devant le grand écran.
Tahar Rahim incarne avec justesse le père de "La Bohème".
Tout commence avant guerre dans la communauté Arménienne , le port d’attache du chanteur.
Un ancrage familial qui le suivra toute le long de sa carrière avec notamment la complicité de sa petite sœur Aïda.
L’amitié également sera un moment fort de son début de carrière avec Pierre Roche.
Celle-ci sera sacrifiée sur l’autel de l’ambition démesurée à la hauteur de l’ego du jeune homme vénal et avide de réussite.
Les deux réalisateurs du film traitent ainsi la carrière de celui qui s’est hissé en haut de l’affiche pour y avoir cru jusqu’à sa consécration sur Hollywood boulevard, à force de travail, d’abnégation et de talent.
L’écriture à la première personne est sa signature, des textes inspirés et parfois engagés qu’il couchait dans ses cahiers rouges pour ses propres chansons mais également pour d’autres.
Le film vit bien entendu au rythme de ses succès qui reflètent également des moments forts de sa vie.
Cette dernière est bien remplie et on y croise les grandes stars ou futures étoiles de la chanson française ou internationale, Piaf, Trenet, Bécaud, Hallyday et ….Sinatra.
Cependant demeure une part d’ombre qui réside dans l’affection qu’il n’aura jamais pu partager avec sa descendance.
L’amour du public et de la scène était plus fort.
Automne en Gâtinais
Nous étions tous d’accord
Pour travailler aux Blins,
Sûrs qu’une fois encore
Agnès ferait le plein.
Elle règle nos voix,
Et tandis qu’on gazouille
Bruno garnit ses plats
D’une exquise tambouille.
Pour notre grand plaisir
Ce week-end enchanté
Par le divin loisir
Nous a tous confortés.
Surtout qu’à chacun plaisent
Ces tendres vers rimés
Des mélodies françaises
Dûment harmonisées.
L’amour, les djinns, les fleurs
Et les preux chevaliers,
Paysages et langueurs,
Que d’émotions reliées !
Duparc sur Baudelaire,
Lalo sur Dieu sait qui,
Hugo qui sut y faire,
Superbement servi ;
On apprécia Verlaine
Magnifié par Fauré
Et par Hahn, quelle aubaine !
Pour Franck ce fut Daudet,
Berlioz choisit Gautier
Pour la fleur qu’il exhibe,
Et ne pas oublier
Debussy et Delibes.
Pour ne froisser personne
Hommage à Massenet :
On a su comme sonne
Son air du Feu follet.
Sans que l’on ne s’en lasse
Il a fallu trancher :
Nous avons dû hélas
À beaucoup renoncer.
Et tant pis pour Ravel,
Ropartz ou Viardot,
Chausson, Poulenc, lesquels
Ont fait vibrer les mots...
Enfin qui nous appuie ?
C’est notre cher public.
Même plutôt réduit
Il était fantastique.
Marc Giovaninetti
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