.Luca Di Fulvio a du mal à quitter ses personnages au point d’écrire des livres épais et celui-ci ne déroge pas à la règle.
Il emprunte le titre et un peu de la genèse de son roman au film de Pierre Paolo Pasolini.
Je l’ai trouvé intéressant quant au contexte de l’époque pas si lointaine de la naissance d’un pays unifié autour d’un drapeau.
En 1870 Rome est gouvernée par le Pape Pie IX, le dernier bastion soutenu par la France qui conteste l’unité italienne.
Dans cette poudrière de révoltés et de misère, se nouent des alliances de circonstance entre révolutionnaires, truands et armée du roi afin de destituer le monarque ecclésiastique.
Luca Di Fulvio contribue une nouvelle fois à faire parler l’amour contre la guerre.
Il imagine même que cette histoire avec un grand H sera immortalisée par la photographie.
Ses personnages centraux sont jeunes comme ils le sont dans ses autres œuvres telles "Le soleil des rebelles" ou "Les prisonniers de la liberté".
Un lecture qui vaut pour son écriture fluide et narrative de cette Rome du 19eme siècle.
SC